"JE N'AI AUCUN SYMPTÔME, JE ME SENS BIEN, DOIS-JE QUAND MÊME FAIRE CE TEST?"

OUI. Ce test permet de déceler un saignement invisible avant même l'apparition de symptômes. Après 50 ans, il est important de faire un dépistage du cancer colorectal tous les 2 ans, car ce cancer peut rester très longtemps sans symptôme identifiable

"POURQUOI LE DÉPISTAGE ORGANISÉ DU CANCER COLORECTAL NE CONCERNE-T-IL QUE LES PERSONNES DE 50 À 74 ANS?"

Le cancer colorectal est très rare avant 50 ans. Sa fréquence augmente ensuite rapidement. Le dépistage organisé a démontré son efficacité pour réduire la mortalité par cancer colorectal auprès des personnes âgées de 50 à 74 ans. Après 74 ans, l'intérêt d'un dépistage individuel peut être discuté avec le médecin traitant.

"CE DÉPISTAGE EST-IL PRIS EN CHARGE À 100% PAR L'ASSURANCE MALADIE?"

Le test qui vous sera remis par votre médecin traitant et sa lecture au laboratoire sont pris en charge à 100%. En revanche, la consultation  chez votre médecin est prise en charge dans les conditions habituelles, de même que la coloscopie lorsqu'elle est prescrite.

"MON TEST EST POSITIF, QU'EST-CE QUE CELA SIGNIFIE? "

Cela ne signifie pas que vous avez un cancer, cela signifie que du sang a été détecté dans vos selles. Pour en identifier l'origine, votre médecin vous prescrira une coloscopie, réalisée par un gastroentérologue. Il vous expliquera la manière dont se déroule cet examen, ses avantages et ses rares complications.

"J’AI DES ANTÉCÉDENTS DE POLYPE OU DE CANCER COLORECTAL ET/OU IL Y A DES ANTÉCÉDENTS DANS MA FAMILLE, DOIS-JE FAIRE LE TEST DE DÉPISTAGE?"

Chaque situation est unique et c'est à votre médecin traitant et/ou gastroentérologue de déterminer les modalités de dépistage ou de suivi les mieux adaptées à votre cas. Certains antécédents personnels et/ou familiaux peuvent nécessiter un suivi par un gastroentérologue. Dans ce cas, le test de dépistage de recherche de sang dans les selles n’est pas approprié et il est recommandé de réaliser une coloscopie. 

Pour en savoir plus.

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Détecté à temps, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10

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Lorsqu'un cancer colorectal est détecté à un stade précoce, c'est-à-dire qu'il est relativement petit et ne s'est pas propagé loin de son point d'origine, la survie à 5 ans dépasse 90 % et les traitements utilisés sont moins lourds, permettant une meilleure qualité de vie.

Le cancer colorectal est fréquent. Il évolue lentement sans donner de signe de maladie (patient asymptomatique). La grande majorité des cancers du côlon ou du rectum résulte de la dégénérescence de polype appelés adénomes. Ces polypes ne donnent pas de signes particuliers et un cancer peut ne pas entrainer de symptômes au début de son développement. C’est pourquoi, on le détecte souvent tardivement alors qu’il est déjà évolué et donc difficile à traiter.

Polype et cancer peuvent être responsables de saignements non visibles à l’œil nu mais qu’il est possible de détecter par un test immunologique de recherche de sang dans les selles.

Le test immunologique est à refaire tous les 2 ans pour que le dépistage soit efficace.

Selon vos antécédents personnels et/ou familiaux, vous pouvez avoir un risque plus élevé que la population générale de développer un cancer colorectal. Dans ce cas, vous devez bénéficier d’un suivi individuel avec un gastroentérologue. En général, le suivi consiste à réaliser des coloscopies tous les 5 ans.

Voici les principaux motifs de suivi personnalisé :

  • antécédent personnel d’adénome ou de polype nécessitant une surveillance par coloscopie
  • antécédent personnel de cancer du côlon ou du rectum
  • être atteint d’une Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin (MICI)
  • antécédent familial :
    • d’adénome avancé ou de cancer colorectal (au moins un de mes parents au 1er degré (père, mère, enfant, frère, sœur)
    • cas de polypose adénomateuse familiale ou de syndrome de Lynch

Chaque situation est unique : c'est à votre médecin traitant et/ou gastroentérologue de déterminer les modalités de dépistage ou de suivi les mieux adaptées à votre cas.

Pour en savoir plus :
http://www.e-cancer.fr/Comprendre-prevenir-depister/Se-faire-depister/Depistage-du-cancer-colorectal/Quelle-modalite-de-depistage-pour-qui

Une mammographie est une radiographie des seins. Elle permet d'obtenir des images de l'intérieur du sein à l'aide de rayons X et de détecter ainsi d'éventuelles anomalies. Elle est pratiquée par un radiologue. Deux radiographies par sein sont réalisées, une de face et une en oblique, ce qui permet de comparer les deux côtés de chaque sein.

Une mammographie peut être réalisée soit dans le cadre d'un dépistage du cancer du sein (mammographie de dépistage), soit en présence de symptômes (mammographie de diagnostic). Elle permet de mettre en évidence des cancers de petite taille, à un stade précoce, avant l'apparition de symptômes.

La mammographie est l’examen de référence de dépistage du cancer du sein.

Le déroulement de la mammographie :

Le radiologue ou le manipulateur de radiologie vous positionne correctement sur l’appareil. La mammographie est réalisée position debout, torse nu.
Pour obtenir une analyse de bonne qualité et voir le sein dans sa totalité, chaque sein est successivement comprimé entre deux plaques pour bien étaler le sein et éviter les superpositions des images (une compression insuffisante peut empêcher de déceler une anomalie). La sensation de compression du sein est désagréable pour certaines femmes, mais cela ne dure que quelques secondes. Il existe une sécurité qui limite la pression maximale du sein.
La mammographie de base dure en moyenne de 10 à 15 minutes.

Dans certaines conditions, notamment quand les seins sont trop denses, la mammographie est moins performante (adolescente, jeune femme, allaitement). On a alors recours à une échographie mammaire. Des clichés complémentaires peuvent également être réalisés.

Le dispositif de dépistage s'appuie aujourd'hui sur une stratégie en deux temps pour la population à risque moyen de cancer colorectal :

  1. le test de recherche de sang occulte dans les selles (test immunologique)
  2. en cas de positivité, la réalisation d'une coloscopie

Ce test de dépistage vous est remis par votre médecin traitant.
Il est gratuit, indolore et à faire chez soi.
Le test immunologique est simple d'utilisation : 1 seul prélèvement de selles.

 

En pratique, le test est composé d'un tube et d'un bâtonnet. Il suffit de gratter les selles de manière à recouvrir la partie striée du bâtonnet. Puis, d'introduire le bâtonnet dans le tube.

Une fois le test effectué, il est à envoyer à un centre de lecture à l'aide de l'enveloppe préaffranchie fournie avec le kit de dépistage.

Le centre de lecture transmet ensuite les résultats du test au patient et à son médecin traitant.

Un test négatif (96% des cas) signifie qu'aucun saignement n'a été détecté. Mais il peut arriver que certains polypes ou cancers ne saignent pas au moment des prélèvements. Il est donc très important de refaire le test 2 ans plus tard et de surveiller les signes d'alerte dans l'intervalle : présence de sang dans les selles visible à l’œil nu, troubles du transit d'apparition récente (diarrhée ou constipation inhabituelle ou alternance de ces deux troubles), douleurs abdominales inexpliquées et d'apparition récente, amaigrissement inexpliqué. Ces signes sans évoquer obligatoirement la présence d'un adénome ou d'un cancer colorectal, doivent conduire le patient à consulter son médecin traitant sans attendre le délai de 2 ans.

Un test positif (4% des cas) ne signifie pas que l'on a un cancer : il indique que du sang a été détecté dans les selles. Pour en identifier l'origine, le médecin prescrit alors une coloscopie.

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Le cancer du sein est la première cause de décès par cancer et le plus fréquent en nombre de nouveaux cas chez la femme en France. Près de 80% des cancers du sein touchent des personnes âgées de plus de 50 ans.

59 000

Nouveaux cas de cancer du sein / an

12 000

décès / an

99%

C'est le taux de survie à 5 ans pour un cancer du sein détécté à un stade précoce

Le dépistage organisé du cancer du sein repose sur un examen clinique des seins et une mammographie (radio des seins) tous les 2 ans. Il concerne les femmes de 50 à 74 ans. La mammographie est prise en charge à 100% sans avance de frais par l’Assurance maladie. D'autres examens peuvent être nécessaires (une échographie ou une radiographie complémentaire). Dans ce cas, la prise en charge se fait dans les conditions habituelles.

Plus d'informations sur le cancer du sein sur le site internet de l'Institut National du Cancer (INCa).

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Le dépistage organisé du cancer du sein en pratique :

 Étape 1 : Entre 50 et 74 ans, vous recevez une lettre d'invitation tous les 2 ans pour réaliser une mammographie

Étape 2 : Vous prenez rendez-vous avec le radiologue de votre choix parmi la liste jointe à votre lettre d'invitation (également disponible sur ce site, cliquez sur votre département : 18, 28,36, 37, 41, 45).

Se préparer au rendez-vous :

  • Il n’existe aucune préparation ou prémédication particulières avant de pratiquer une mammographie.

Le jour de l’examen, il est important :

  • de ne pas appliquer de produits (crème, parfum…) sur les seins,
  • d'apporter l’invitation du centre de dépistage et les mammographies précédentes (afin de pouvoir les comparer),
  • de signaler au radiologue les antécédents éventuels de chirurgie au niveau des seins.

Étape 3 : Au cabinet choisi, le radiologue vous examine les seins et réalise une mammographie. Il vous donne une première interprétation des résultats (c'est la première lecture).                     

Étape 4 : Si le radiologue n'a décelé aucune anomalie, votre mammographie est envoyée dans la structure de dépistage de votre département afin de bénéficier de l'avis d'un autre radiologue (c'est la seconde lecture*).

Étape 5 : Dans un délai d'environ deux semaines, vous serez informée par courrier du résultat de cette seconde lecture.

Étape 6 : Selon votre département de résidence, les clichés sont ensuite envoyés à votre domicile ou au cabinet du radiologue qui a fait votre mammographie, et où vous devez aller les chercher. Il est important de conserver ces clichés et de les apporter lors de votre prochain examen.

*La seconde lecture est un gage de qualité du dépistage organisé. Certains cancers détectés dans le dépistage le sont grâce à cette seconde lecture. Le résultat définitif est communiqué dans un délai maximum de quinze jours.

L'examen de dépistage, lorsqu'aucune anomalie n'est détectée, doit être répété tous les 2 ans.

Dans l'hypothèse où une anomalie est décelée lors de la première ou de la deuxième lecture, votre radiologue peut vous proposer des examens complémentaires (échographie, biopsie, IRM,...). Il prendra soin de vous expliquer la suite à donner aux résultats.

Pour toute information complémentaire, parlez-en à votre médecin
ou appelez-nous (voir coordonnées de votre département).
 

Le dépistage sert à repérer des anomalies du col de l’utérus à un stade où il est facile de les soigner ou de les retirer, le plus souvent avant même qu’elles ne se transforment en cancer. Plus l’anomalie est détectée tôt, plus les chances de guérison sont importantes. Le programme national de dépistage a pour objectifs de réduire le nombre de nouveaux cas de cancers du col de l’utérus et la mortalité liée à ce cancer, d’améliorer l’information ainsi que la qualité de suivi ou des soins. Il garantit à chaque femme un accès égal au dépistage du cancer du col de l’utérus sur l’ensemble du territoire et un niveau de qualité élevé. Il s’appuie sur les professionnels de santé assurant le suivi gynécologique des femmes concernées, principalement les gynécologues, les médecins traitants et les sages-femmes.

Ce dépistage, recommandé aux femmes vaccinées ou non, âgées de 25 à 65 ans, repose sur l'analyse d'un prévlèvement au niveau du col de l'utérus. En fonction de l’âge, l’analyse de ce prélèvement par le laboratoire reposera soit sur la détection de cellules anormales (avant l’âge de 30 ans), soit sur la détection du papillomavirus (après 30 ans). Ce prélèvement doit être fait régulièrement (cf encadré ci-dessous).

En effet, avant 30 ans, les infections à HPV transitoires sont fréquentes mais notre organisme parvient à les éliminer naturellement dans la plupart des cas. En identifiant des infections qui auraient spontanément disparues, le dépistage par test HPV risquerait d’entrainer des examens et traitements inutiles comme des complications lors de grossesses ultérieures.

DE 25 à 29 ANS
Test de dépistage CYTOLOGIQUE
Tous les 3 ans

 

DE 30 à 65 ANS
Test de dépistage HPV
Tous les 5 ans après un test normal

 

Dans le cadre du programme de dépistage organisé, chaque femme âgée de 25 à 65 ans, n’ayant pas réalisé de test de dépistage (cytologique ou HPV) au cours des trois ou cinq dernières années selon son âge, est invitée par courrier du CRCDC à effectuer le test de dépistage en prenant rendez-vous chez le professionnel de santé de leur choix : médecin généraliste, gynécologue ou sage-femme.
Ü Sur présentation du courrier du CRCDC lors de la consultation chez le professionnel réalisant l’examen, l’analyse du test de dépistage (cytologique ou HPV) est prise en charge à 100% par l’Assurance maladie, sans avance de frais.
La consultation, à régler au professionnel, sera prise en charge dans les conditions habituelles (Caisse d’Assurance maladie et votre complémentaire santé).

Rappelons que chaque année en France, le cancer du col de l'utérus touche près de 3 000 femmes et cause environ 1 100 décès. Or, ce cancer peut être dépisté très tôt grâce à la réalisation d’un test de dépistage entre 25 et 65 ans. Ce test permet aussi de détecter des lésions précancéreuses afin de les traiter avant qu'elles ne se transforment en cancer. 

Grâce à l’association du test de dépistage par frottis et de la vaccination, il est possible d’agir très précocement contre cette maladie, de la prévenir, voir à terme de l’éradiquer.

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